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07 novembre 2006

Commentaires

Morès

La condamnation ne produit rien de bon, mais le spectacle de son exécution, la vue de son cadavre, voilà ce qu'attendent les hommes vigoureux qui se repaissent de la cruauté et du sang. Votre misérable raisonnement utiilitariste (" quoi bon une souffrance particulière qui ne contribue pas à un accroissement du bien être général") est celle des eunuques que l'on veut nous faire devenir. Saddam est un homme, un vrai. Je suis pour qu'on le tue simplement parce qu'il a perdu. Vite fait, bien fait!

drzz

L'Irak ne peut pas devenir pleinement libre sans avoir refermé la parenthèse Saddam Hussein.

Voilà à quoi sert la pendaison de Saddam Hussein.

drzz
http://drzz.over-blog.org

nul

et moi je demande combien de des dictateurs sont libre et est ce que en doit attendre bush pour les autres.

François Brutsch

Intéressante approche, merci de nous l'avoir signalée en commentaire du billet sur les réactions à la condamnation de Saddam Hussein sur "Un swissroll"!
http://swissroll.info/?2006/11/05/820-abolitionnisme-indecent

Marcel Patoulatchi

Replaçons Beccaria dans son contexte : les peines de son temps étaient des châtiments corporels comme la roue.
Ses propositions tendaient vers l'utilisation de l'enfermement.
C'est lui faire dire ce qu'il n'aurait sans doute jamais oser suggérer qu'il ne sert à rien de punir un criminel, qu'il ne sert à rien de juger et de mettre à l'amende.
« Les cris du malheureux » désignent bien des cris de souffrance sous la torture.

Concernant les nazis, il a été décidé que les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles. Manifestement, il y a eu un consensus suffisement fort pour estimer qu'il était toujours utile de permettre de mettre un criminel contre l'humanité, même un demi-siècle plus tard, face à ses actes.

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